Le blog de Peter

Ici, Peter partage des anecdotes, des conseils et des idées polémiques, dans l’espoir de vous inspirer. nous abordons des sujets connus mais aussi tabous, notamment « l’éléphant dans la piece», le sujet auquel tout le monde pense mais dont personne n’ose parler lorsqu’on parle de vin : L’ivresse. 

“Pour moi, le vin m’ouvre l’esprit et m’inspire à penser plus librement et de manière créative et j’aimerais qu’il en soit de même pour les autres amateurs de vin.”

Challengez votre façon de penser le vin !

La simplicité des grands vins

J’ai ma propre vision de ce qu’est un Grand Vin. Pour moi c’est un vin élaboré à l’optimum de ce que peuvent donner les raisins et le terroir pour un millésime donné. Un Grand Vin peut tout aussi bien être produit sur un terroir communal que sur celui d’un Grand Cru. La clé pour moi n’est pas le terroir mais la personne qui doit être un être sensible, sans égo, qui est en symbiose permanente avec sa vigne. Cet artiste suivra son intuition pour faire du fruit de sa vigne un Grand Vin.

Un Grand Vin peut donc aussi bien être un Gevrey Chambertin village qu\un un Chambertin Clos de Bèze.

Pour vous donner un exemple, j’ai dégusté hier un Hudelot baillet Chambolle Musigny Vieilles Vignes 2020. Le fruit était tout en finesse, un calme et un équilibre qui était présent depuis le debut et s’étendait jusqu’a la fin, dansant sans effort dans ma bouche. Cette énergie du vin et sa subtile ivresse m’ont inspiré et m’ont aidé à réfléchir sur un sujet qui me travaille depuis des années.

Un grand vin a le potentiel de vous inspirer et de vous aider à découvrir quelque chose de nouveau à chaque gorgée. Non seulement en termes de goût et d’expérience gustative et sensorielle, mais également en vous donnant une nouvelle perspective sur des questions et des dilemmes qui vous sont propres. Ce Grand Vin ira jusqu’à insuffler un grand calme et une concentration harmonieuse à celui qui aura la chance de le déguster.

Après 45 ans et 50,000 dégustations, je me suis récemment rendu compte de ce qui est un Grand Vin pour moi.

Les retrouvailles de deux géants de la Bourgogne: Bernard Noblet et Emmanuel Rouget.

En 2023, j’ai organisé les retrouvailles de deux géants de la Bourgogne, Emmanuel Rouget , Domaine Emmanuel Rouget et Bernard Noblet du Domaine de la Romanée Conti qui se connaissaient déjà mais s’étaient perdus de vue. Ma femme et moi avons eu la chance de nous joindre a eux au Domaine Rouget pour une dégustation du millesimes 2019 en fût. Imaginez-vous cette scène : une dégustation de vins incroyables avec deux génies de la Bourgogne. A mon avis le 2019 est le meilleur millésime qu’Emmanuel ai jamais vinifié et quand je lui en ai fait part, j’ai senti que nous étions complètement d’accord. Aujourd’hui je sens encore le parfum du Vosne Romanée Cros Parentoux 2019 sur mon palais. Déguster avec les deux maîtres était fascinant considérant qu’ils ont deux méthodes complètement différentes quand ils vinifient. Rouget égrappe à 100%, ne laissant que les baies de raisins pour vinifier tandis que le Domaine La Romanée Conti vinifie le plus souvent en Vendanges Entières en laissant aussi les tiges descendre dans les cuves. Ça donne donc des vins complètement différents. Vous le sentirez la prochaine fois que vous trébuchez sur une bouteille de Romanée Conti ou de Cros Parentoux de Rouget 😉 Après la mise en cuve commence le travail en cave, qui est vraiment un travail de bon père de famille: élever le vin pour qu’il réalise son potentiel. La dégustation dans cette cave simple et authentique, était exceptionnelle. C’était fascinant de sentir l’humilité de ces deux génies timides et sensibles ainsi que le respect qu’ils ont l’un pour l’autre. Cette journée restera gravée dans ma mémoire.

Je me souviendrai toujours de ce jour.

Boire du vin pour rester jeune ?

Oui.

En 1993, le respectable magazine The Lancet a publié une étude selon laquelle une consommation modérée de vin réduit le risque de maladie coronarienne. Et puis à nouveau en 1995, une nouvelle recherche faite par l’Université de Tokyo a confirmé que le vin est bon pour la santé. Et voilà ! Le Resvératrol, une substance présente dans la peau du raisin, et donc dans le vin, s’est avéré prolonger la vie des animaux dans des conditions de laboratoire. Alors, c’est simple, pour rester jeune, buvez du vin ! La science pense que c’est nouveau, mais pas du tout, il y a déjà 2700 ans, les Romains savaient que non seulement le vin apporte du plaisir, mais qu’il vous rend aussi en meilleure santé et vous aide de vivre plus longtemps. Et en plus, le vin vous rend heureux, et quand vous êtes heureux, vous vivez plus longtemps. Après 40 ans de tests assidus de ces théories vivant en France, je suis arrivé à la même conclusion. Aujourd’hui, je n’ai que 69 ans, mais je me sens vraiment bien, donc pour moi, cette méthode a fait des merveilles ! Heureusement pour vous, ces deux études ont prouvé que c’est la façon de vivre, et pas seulement pour moi. Heureusement pour vous, ces deux études montrent que ce mode de vie est bénéfique, pas seulement pour moi mais pour toute personne avec un vrai amour pour le vin. Dorénavant, mon ami, chaque fois que vous dégusterez un verre de vin, vous le saurez: la dégustation améliore votre santé. Le vin vous fait vivre plus longtemps. En fait, comme vous le savez peut-être, ce n’est pas nouveau car nous disons «Je bois pour votre santé» depuis des siècles. Aujourd’hui, la science a enfin rattrapé son retard.

Voici les recherches du magazine The Lancet: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PII0140-6736(92)91277-F/fulltext Et voici le lien vers les recherches de l’Université de Tokyo sur le resvératrol: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20086316/

Ne dégustez pas de vin entre amis, la vertu de boire seul.

Quand je suis arrivé à Paris pour la première fois en 1979, on m’a dit que le vin devait être dégusté en bonne compagnie, jamais seul. A mon avis, un grand vin doit être dégusté seul, devant un feu chaleureux, avec une assiette de fromage afin que vous puissiez lui donner toute l’attention qu’il mérite. Vous voulez suivre son évolution dans le verre, être capable d’écrire les idées et pensées que l’âme du vin enflamme dans votre esprit, et saisir l’essence du message du vin. Les grands vins sont des œuvres d’art et méritent d’être découverts. Je ne m’en suis rendu compte qu’en 1990, (des années plus tard) lorsque j’ai goûté un Cheval Blanc 1964. J’organise des dégustations de vins, c’est mon travail mais je le fais aussi pour des amis et tous les jours chez moi. C’est ainsi que j’ai découvert que les grands vins gagnent à être dégustés en solitaire… Pour vous donner un example, je me souviens particulièrement de ce Cheval Blanc 1964 que j’ai goûté en juillet 1990 avec deux amis a Paris. J’ai passé un moment merveilleux, nous avons apprécié et parlé du vin qui était le sujet principal du dîner. A l’automne, j’ai de nouveau goûté le même vin, seul dans mon appartement à Paris. Cette fois-ci, j’ai finalement pu me concentrer et sentir le vin et j’ai même rédigé une longue note de dégustation inspirée décrivant en détail mon expérience et mes émotions. Aujourd’hui, je me souviens encore de ma dégustation d’automne et je perçois encore la sensation et le parfum du vin. Cependant, quand il s’agit de la dégustation avec mes amis, je peux difficilement faire la distinction entre mon expérience de dégustation personnelle et la discussion sur le vin avec mes compagnons de table. Je me souviens juste que le vin était délicieux et que j’ai passé un moment mémorable avec mes deux grands amis. Alors oui si vous voulez passer un bon moment avec des amis, déguster un bon vin est toujours un succès. Cependant, si vous voulez vraiment goûter le vin et vous en souvenir, c’est une expérience à faire en solo.  

J’aime les vins blancs qui sont rouge: Romanée Conti Montrachet 2003.

Je suis principalement un amateur de vin rouge, la raison étant que les vins blancs ont rarement la complexité et l’équilibre d’un vieux vin rouge. Avec les vins rouges, tout est question de fruit, d’équilibre et de tanins, mais avec les vins blancs on retrouve plutôt de la fraîcheur et de l’acidité. Mais parfois, un vin blanc peut vraiment me surprendre. Ce sont ce que j’appelle un Vins Blanc Rouge. Je me rappelle tout particulièrement d’une bouteille de Montrachet du Domaine la Romanée Conti 2003 que j’ai dégustée début Septembre 2007. C’était la fin d’une semaine réussie. Je dînais en Bourgogne, une chaude soirée d’automne, en dégustant ce vin pour la première fois de ma vie. Nous avons été merveilleusement surpris par sa complexité, son équilibre et sa subtile concentration de fruits mûrs. Si je l’avais goûté a l’aveugle, j’aurais été désemparé.

Est-ce un vin rouge ou un vin blanc ? C’est drôle que je me souvienne encore du goût de ce vin, comme si c’était hier. C’est fou comme ma mémoire peut être performante quand il s’agit des choses importantes de la vie. 

La découverte du 2019, le millésime trop parfait.

Lassé de regarder mes quatre murs a cause du Covid-19, je suis descendu en Bourgogne. Je rêvais de déguster le millésime 2019, dans ses derniers instants en barrique. Je savais avec certitude que ce serait un grand millésime. J’avais quatre dégustations à mon agenda, et j’étais vraiment excité, et heureux que les vignerons m’accueillent, malgré les temps qui courent. Les vins étaient beaux, séduisants, pleins de fruit, avec une longueur incroyable, mais à la troisième dégustation, mon palais commençait déjà à se lasser de cette haute teneur en alcool et de tout ce sucre. Après la quatrième dégustation, pour le dîner, je voulais juste boire du Bordeaux tannique pour compenser tous ces vins à la Marilyn Monroe. Le millésime 2003 était un peu comme ça, et personne ne pensait que les vins allaient bien vieillir, mais aujourd’hui, à la surprise et à la joie de tous, les meilleurs vins de 2003 se sont rapprochés du pinot noir de Bourgogne classique.

Alors … peut-être que ce sera aussi le destin du millésime 2019, qui sait, il est encore trop tôt pour le dire !

2019, ne vous faites pas séduire par ce vin magnifique.

En 2020, je n’ai malheureusement pas pu goûter le millésime 2019 à Bordeaux mais par contre, plusieurs domaines en Bourgogne m’ont ouvert leurs portes. J’étais vraiment content d’avoir eu l’occasion de déguster dans leurs caves, directement du fût. J’ai dégusté le 6 dans 2019 domaines différents et mon impression générale était que nous avons affaire à des vins concentrés, pour moi parfois même trop, un fruit doux, dense, avec de très beaux tanins souples. Il existe cependant une différence de qualité entre les différents domaines en fonction de l’intuition du vigneron de vendanger au bon moment. Les rendements sont faibles, parfois très faibles, selon la situation géographique du domaine, mais la qualité est généralement très élevée. Le 25 est peut-être l’un des «meilleurs» millésimes depuis 10 ans. Il est ce que les Français appellent un «millésime solaire», mais en 20 le soleil a été plus une menace qu’une aide car les vignes n’ont pas eu assez d’eau. Néanmoins, je pense que ce sera un millésime pour ceux qui veulent des Bourgognes concentrés, pleins, très mûrs et onctueux, avec de la longueur et beaucoup de plaisir. Personnellement, je déteste ce genre de millésime. Pour moi, les grands millésimes solaires sont inintéressants. Jeunes, ils ne reflètent ni l’essence du pinot noir français: délicatesse, intensité et séduction; ni la complexité issue du fantastique terroir unique à la Bourgogne. Le 2006 me fait penser à un vin Californien ou Australien qui a mûri sous un soleil intense. Donc, si vous aimez ce types de vins, et que vous voulez les boire maintenant, alors mon conseil est d’acheter des vins de ces deux pays (car vous paierez un 2012e du prix). C’est uniquement si vous comptez attendre 20 ans que l’achat d’un Grand Cru Solaire de Bourgogne prend tout son sens. C’est à ce moment que le sol et le caractère vont enfin montrer le bout de leur nez. Ma préférence en Bourgogne va vers les millésimes «plus petits» comme le 2006 ou le 2012 , des millésimes moins concentrés, qui donnent plus de place au raffinement du Pinot Noir et à l’expression du terroir unique de ces merveilleux bourgognes que nous aimons tant.

2020, un millésime pas drôle.

19 potentiellement un millésime parfait. Lundi dernier je suis descendu en Bourgogne pour déguster le millésime 2021 en barrique, bien sûr c’est encore très tôt, mais je pense qu’on tient quelque chose. C’est ce que vous appelez un millésime solaire, très mûr et assez riche en alcool, mais un cran en dessous de la flamboyance du 2020, juste assez pour séduire sans être excessif. Les vins ont tout ce qu’on peut espérer, un fruit concentré, des tanins raffinés, et une complexité qui se marient merveilleusement pour créer une très longue finale fraîche et fleurie. Un rêve. Voyons s’ il se réalise lors de la mise en bouteille dans un an.

Dégustations des millésimes 2020 et 2019 dans les vignes

Je suis allé en Bourgogne en Mars 2021, avec mon fils Timothée pour déguster le millésime 2019 et 2020. J’ai d’abord été subjugué par le 2019, je l’ai trouvé extraordinaire, séduisant et avec un grand potentiel de vieillissement. Mais après avoir goûté le 2020, même si encore jeune, je le trouve encore mieux que le 2019! il est plus raffiné, moins séduisant mais avec un potentiel peut être supérieur. Difficile à croire mais excitant! Cependant c’est encore très tôt pour porter un jugement final. La compétition est toujours en cours, qui va être le gagnant, 2019 ou 2020 ? Pour trouver une grande qualité mais à des prix plus raisonnables, j’ai fait ce voyage, et j’ai goûté du vin de 4 domaines différents, personnellement mes préférés.

  • Hudelot- Baillet, j’adore les vins, authentiques , complexes et plein de plaisir, et un homme qui est passionné.
  • Thierry Mortet un grand vinificateur qui réussit à faire de ses villages et premiers crus, des vins qui sont souvent d’une qualité égale aux grands crus.
  • Domaine Marc Roy, la fille talentueuse Alexandrine désormais aux commandes produit des vins séduisants et concentrés.
  • Philippe Gavignet une découverte pour moi, vins de plaisir et fidèle au terroir.

Quand j’ai demandé à chacun des 4 vignerons comment ils classaient le 2019, leurs visage a prit un air solennel, un ange est passé. J’ai sentis que pour eux, le 2019 était leur meilleur millésime depuis toujours. Personnellement, j’ai été plus fasciné par le 2020, affaire a suivre…

Le goût des vins varie au fil des saisons : La belle au bois dormant.

C’était l’été 1984, J’étais dans le bar à vin l’Ecluse à Paris, et comme d’habitude je commandais vin après vin pour découvrir de nouveaux vins. Je me suis arrêté à un vin blanc de Bordeaux que je n’avais jamais gouté avant. Il était plein de fleurs et de fruits, mais ce qui m’a séduit c’était la classe et la sensation de terroir qui m’a prouvé que c’était un grand vin. Je ne savais pas que Chateau Margaux faisait un grand vin blanc. J’ai été complètement séduit et j’ai acheté une caisse pour ma propre consommation. Dans mon esprit à l’époque, c’était à peu près 1980 euros la bouteille et j’ai ramené cette caisse de 10 bouteilles à la maison. L’hiver est arrivé, j’avais des amis chez moi et je voulais qu’ils goûtent l’un des plus beaux blancs que j’avais dégusté cette année-là. C’était une terrible déception. Il n’y avait rien dans la bouteille. Un fruit très maigre et sans longueur. J’ai douté de mes compétences de dégustation, mais j’ai ensuite oublié la caisse dans un coin de la cave. Mes amis m’ont pardonné cette déception. En Avril de l’année d’après, j’en ai parlé à Drew Harre, un cher ami, et il m’a dit que le vin suit les saisons. Comme une fleur, qui s’ouvre au printemps et se ferme en hiver. Et il avait raison, après cette expérience, le Châteaux Margaux, Pavillon Blanc, 12 est devenu mon amour d’été, m’insufflant son charme au fil des étés suédois.

Alors, ne réveillez pas votre vin pendant l’hiver, il hiberne, attendez le printemps !

Ne criez pas sur votre vin ! Comment l’énergie entre les gens change l’expérience de dégustation.

Il y a des années….

Christian Moueix, de la famille Petrus, m’a raconté une histoire que je n’oublierai jamais. La scène s’est déroulée dans un restaurant renommé de Bordeaux où deux couples dînaient dans deux pièces voisines. Un couple joyeux, en lune de miel et un autre couple en pleine dispute de divorce. Le jeune couple souhaitait boire un vin de leur année de naissance, et l’autre couple un vin de leur année de mariage, qui se trouvait être la même année, 1973. Le sommelier a trouvé un magnifique magnum dans sa cave, Trotanoy 1973. Il prépara le magnum dans deux carafes et posa les carafes sur chaque table pendant que chaque couple dégustait une coupe de champagne en attendant que leur moitié du magnum s’ouvre. Le sommelier est ensuite entré dans la salle de lune de miel et a goûté le vin. Magnifique ! Le sommelier s’est ensuite dirigé vers la salle des futurs divorcés pour procéder au même rituel. Mais lors de la dégustation du vin, qui, souvenez vous, provenait exactement de la même bouteille que la pièce d’en face… Imbuvable! Le vin est vivant et composé de 85% d’eau. Selon les recherches de Masuru Emoto, le scientifique japonais, l’eau est influencée par son environnement, et il est possible que le goût du vin change également avec l’énergie de la pièce.  

Cette histoire est la parfaite illustration de ce phénomène surprenant ! 

Comment se préparer pour vivre la meilleure expérience de dégustation.: Sauna, shiatsu et vin

Je voyage souvent professionnellement, organisant des dégustations de vins anciens dans le monde entier, principalement en France, en Suède et au Japon. Mon mantra est Sauna Shiatsu et Vin! C’est simple, avec un corps reposé, la dégustation sera éclatante. Prenons l’exemple du Japon, Comment puis-je ne pas souffrir du décalage horaire de 6 heures et de l’effet d’un vol de 12 heures? Voila mon secret: Je me prépare avec un massage et un sauna suivi d’une bonne nuit de sommeil. Le remède parfait pour pouvoir profiter de la troisième partie de mon mantra: le Vieux Vin. La découverte de ce remède m’est venue lorsque j’ai préparé ma toute première dégustation au Japon il y a des années. Je suis descendu à la salle de gym de l’hôtel, et après une courte séance de sport, j’ai sauté dans le sauna purifiant et j’ai conclu par un massage de Shiatsu japonais d’une heure. Après ce rituel, j’étais zen pour la dégustation du soir. Qui dit corps heureux, dit dégustation réussie ! Quand je suis enfin arrivé au restaurant, notre salon privé était rempli d’yeux scintillants. Je me suis ensuite assis à table avec mes invités, et alors que nous dégustions ces vieux vins magiques, j’ai été surpris. Les vins étaient encore meilleurs que d’antan ! Ils étaient tout simplement délicieux. Je crois que c’était la conséquence de ma préparation. Lors de cette dégustation, mon énergie et la joie de mes invités étaient contagieuses. Le vin l’a senti, et nous a récompensé son goût exceptionnel. Un cercle vertueux de bonheur. Le succès de cette soirée peut être attribué au mantra mais évidemment aussi aux vieux vins qui nous octroient énergie et sagesse.

Découvrez les notes de dégustations de vin de Peter ici :

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